Le MOPOD dit non à la nouvelle mission onusienne

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Le mouvement patriotique populaire dessalinien (MOPOD) s’aligne sur la position des acteurs politiques qui se sont prononcés contre le déploiement du bureau intégré des nations unies en Haïti (BINUH). Les responsables de cette structure politique de l’opposition se prononcent plutôt pour une évaluation des précédantes missions onusiennes notamment la mission des nations unies d’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH) dont le mandat prendra fin en octobre prochain.

Port-au-Prince,vendredi 28 juin 2019._Le déploiement en octobre prochain de la nouvelle mission des nations unies en Haïti ne fait pas l’unanimité dans le paysage politique haïtien. Après la plateforme Pitit Dessalines, c’est au tour du MOPOD, mouvement patriotique populaire dessalinien, de se prononcer contre la venue de la mission onusienne dans le pays.

Son coordonnateur général, Jean André Victor, informe avoir adressé une correspondance au ministre des affaires étrangères, Edmond Bocchit, dans laquelle il dit avoir fait un « constat d’échec » des précédantes missions onusiennes dans le pays.

Il cite entre autres, la mission des nations unies pour la stabilisation d’Haïti MINUSTAH et la mission des nations unies d’appui à la justice en Haïti MINUJUSTH dont le mandat prendra fin en octobre prochain.

Pour l’agronome Jean André Victor, il serait plus judicieux d’évaluer la performance de ces missions qui, soutient-Il, n’ont pas réussi à remplir leurs mandats d’apporter la stabilité politique, la paix et la sécurité dans le pays.

L’éco-juriste est d’ailleurs favorable à une mise en accusation du président Jovenel Moïse pour « non respect des promesses faites au peuple haïtien ».

Pour sa part, le porte-parole du MOPOD, Serge Jean-Louis, invite les citoyens à fouler le macadam pour dire non au déploiement de la nouvelle mission onusienne dans le pays.

« Le BINUH doit débarquer sur un sol brûlé, a-t-il dit ».

L’ancien parlementaire en a profité pour dénoncer les menaces contre les juges de la cour supérieure des compte et du contentieux administratif dont le rapport a établi une possible implication du président Jovenel Moïse dans Le détournement des fonds PeteoCaribe.

Il invite les citoyens à se montrer solidaires des juges du tribunal administratif et à continuer d’exiger la démission du chef de l’état.

Le MOPOD milite pour le remplacement de l’administration de Jovenel Moïse par un gouvernement de transition dirigé par une entité dénommée « l’Autorité de Transition Nationale (ATN) ».

Vant Bèf Info (VBI).

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