Haïti/Crise : La Chambre des représentants des États-Unis d’Amérique s’implique
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9 représentants démocrates de la Floride, siégeant au Congrès veulent proposer une solution à la crise haïtienne impliquant la diaspora.
Dans un communiqué de presse conjoint sur les manifestations violentes qui paralysent Haïti depuis quelques semaines, 9 parlementaires démocrates américains sont montés aux créneaux pour proposer des pistes de solutions à la crise.
Washington, DC – 18 juin 2019 – Les 9 membres suivants de La Chambre des représentants des États-Unis d’Amérique, Frederica Wilson (D-FL), Kathy Castor (D-FL), Lois Frankel (D-FL), Val Demings (D-FL), Alcee Hastings (D-FL), Debbie Murcarsel Powell (D-FL), Darren Soto (D-FL), Donna Shalala (D-FL) et Barbara Lee (D-CA) ont publié la déclaration conjointe suivante en réponse aux manifestations violentes en Haïti:
« Nous sommes extrêmement troublés par les informations en provenance d’Haïti qui décrivent un pays en état d’urgence alors que les manifestations se poursuivent et qu’au moins deux personnes sont décédées. Des parlementaires du Congrès ont effectué plusieurs visites en Haïti et ont été témoins des conséquences dévastatrices des catastrophes naturelles ou causées par l’homme sur cette nation insulaire et ses citoyens. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour faire en sorte qu’Haïti ne devienne pas un État défaillant à mesure que la crise se développe. » peut -on lire au début de ce communiqué.
« Les frustrations qui ont motivé les manifestations sont légitimes, mais les actes de violence perpétrés pour les exprimer sont indéfendables et font mal aux personnes mêmes qu’ils sont censés aider. »
« Les manifestations violentes ont causé la fermeture des services publics et privées et empêchent les gens vaquer à leurs activités ainsi que la fermeture des écoles. La perte de la rémunération même d’une journée de travail pourrait retarder de plusieurs semaines une famille déjà aux prises avec des difficultés, alors que les principaux protagonistes désignés par les manifestants continuent de vivre dans un le grand confort. »
« L’un des piliers d’une société démocratique est la liberté d’expression, et nous soutenons pleinement le droit des citoyens haïtiens de le faire. Les manifestants sont instamment priés de se rappeler que la violence ne fait qu’engendrer davantage de violence et que son maintien pourrait saper le soutien international dont Haïti a urgemment besoin pour se redresser dans les jours, les semaines et les mois à venir. »
« Pour faire face à la crise, nous prévoyons de convoquer en juillet une réunion dans le sud de la Floride, à laquelle participeront des membres de la diaspora haïtienne et ses défenseurs, des élus d’Haïti et des États-Unis, ainsi que d’autres partenaires clés pour débattre des stratégies qui renforceront la société. L’état de droit et la société civile en Haïti au profit de toutes les Haïtiennes et tous les Haïtiens. «
La déclaration est disponible ici sur le site du congrès américain.
Nous reclamons le départ du président corrompu jovenel moïse à la tête de la presidence du pays sans condition. Nous ne voulons aucune ingerance,aucune autre forme de negociations. Nous sommes maitres et souverains sur notre terre de Dessalines. Nous pouvins decider nous-mêmes de notre sort.
Que votre intervention aille à la portée de la réalité haitienne.
Nous reclamons le départ du président corrompu jovenel moïse à la tête de la presidence du pays sans condition. Nous ne voulons aucune ingerance,aucune autre forme de negociations. Nous sommes maitres et souverains sur notre terre de Dessalines. Nous pouvins decider nous-mêmes de notre sort.
Que votre intervention aille à la portée de la réalité haitienne.
Nou toujou di te ayiti se te pou desaline
Jodia nap pran poz nou pitit desaline poun vole byen moun
Mal pou wont
Nou toujou di te ayiti se te pou desaline
Jodia nap pran poz nou pitit desaline poun vole byen moun
Mal pou wont