Éducation : le Collectif des citoyens de la Saline plaide en faveur de la réouverture du lycée de la zone
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Port-au-Prince, le 1e mars 2019.- Des membres du Collectif des citoyens de la Saline (COCIS) ont dénoncé le dysfonctionnement du lycée national de la Saline depuis le début du mois de novembre 2018, suite à l’affrontement des bandes armées de la zone.
Selon le Coordonnateur du Collectif, Sylvio Jonas, de septembre 2018 à février 2019, les élèves dudit lycée ont déjà perdu environ 57 jours de classe. Depuis le 1e novembre 2018, date de l’éclatement de l’affrontement entre gangs rivaux de la zone, le lycée allait recommencer à fonctionner en janvier 2019, pour refermer ses portes après la protestation baptisée « pays lock ».
« Une odeur nauséabonde continue de se dégager dans l’environnement immédiat du lycée », a déploré Sylvio Jonas qui a ajouté que plusieurs personnes ont été tuées à proximité de l’école. Ce, dans le cadre du « massacre de la Saline ».
Aussi, le secrétaire du COCIS, Benance Jean a-t-il critiqué le fonctionnement du Directeur du lycée qui, selon lui, ne fait aucun effort pour nettoyer l’institution. « Des ouvrages ainsi que des ordinateurs portables sont disparus dans la bibliothèque du lycée », a précisé le secrétaire qui en a profité pour réclamer le paiement des arriérés de salaire au profit des professeurs et la nomination d’un professeur de mathématiques audit lycée.
Par ailleurs, ils ont également critiqué le ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, Pierre Josué Agénor Cadet qui n’avait pas compté le lycée national de la Saline parmi les écoles publiques qui ne fonctionnent pas dans le pays.
Le COCIS a, en outre, invité le ministre de la jeunesse, des sports et de l’action civique, Me Edwing Charles, a se « désolidariser du gouvernement afin de préserver l’honneur des citoyens de la Saline, car il est un fils de ce quartier marginalisé… »
Vant bèf info (VBI)