Quand le Conheq accuse le ministre de l’éducation nationale de violer leur droit de faire la grève

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Le torchon continue de brûler entre le ministre de l’Éducation nationale Augustin Antoine et des enseignants des écoles publiques. Ces derniers sont en grève depuis plusieurs mois pour réclamer de meilleures conditions de travail. Ils accusent le titulaire du MENFP de violer ce droit par ses menaces de retenir leurs chèques.

Port-au-Prince, le 13 mai 2025. Le ministre Antoine est très remonté contre les enseignants grévistes, mais qui continuent à dispenser leurs cours dans les écoles privées, où d’ailleurs, leurs propres enfants sont scolarisés.
Il a récemment menacé de retenir leurs chèques pour les contraindre à reprendre leurs activités dans les écoles publiques, arguant que des dispositions sont adoptées pour satisfaire leurs revendications.
Une menace qui résonne très mal chez les enseignants concernés. Le porte-parole du Collectif Nationale des Enseignants pour une Éducation de Qualité, Jean-Ronald Olycé monte au créneau.
Il accuse le ministre Augustin Antoine de violer leurs droits de faire la grève lorsque leurs intérêts sont lésés, lorsque leurs droits sont violés.
Le mot-d’ordre de grève est maintenu jusqu’à ce que nos revendications soient satisfaites, dit le syndicaliste.
Les enseignants, rappelle-t-il, exigent de meilleures conditions de travail, une carte de débit régulièrement renflouée, une augmentation de salaire et la régularisation des professeurs qui travaillent dans le système mais qui n’ont pas été nommés.
Au lieu de nous menacer, le ministre Antoine devrait s’atteler à résoudre ces problèmes, dit Olycé qui accuse le professeur Antoine de « dictateur ». Il représente une menace pour chaque enseignant dont le droit de faire la grève doit être respecté, a-t-il ajouté.
Dodeley Orélus
Vant Bèf Info (VBI)