Des écoles et des hôpitaux logés dans des résidences privées : un véritable danger, alerte Claude Prepetit

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Le climat d’insécurité prévalant dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince poussent de nombreuses institutions à quitter le Centre-Ville de Port-au-Prince pour s’établir au Haut-Delmas et à Pétion-Ville.

Port-au-Prince, le 12 mai 2025. Ces institutions sont relogées dans des résidences privées et cela constitue un véritable danger, prévient l’ingénieur-géologue Claude Prépetit, directeur général du Bureau des Mines et de l’Energie (MNE).

Il évoque un risque d’effondrement évident pour ces bâtiments qui n’ont pas été construits pour de telles activités.

Une maison construite pour accueillir une ou deux familles ne peut pas recevoir des centaines d’écoliers ou de malades chaque jour, souligne-t-il, rappelant que nous sommes en pleine saison pluvieuse.

Par ailleurs, Claude Prepti confirme qu’une secousse de magnitude 3.8 a été enregistrée le week-end dernier à Baradères, dans le département des Nippes. Une autre, de magnitude 4, a été localisée entre Cuba et Haïti, non loin du Môle Saint-Nicolas.

Le directeur général du BME soutient qu’en moyenne, une cinquantaine de secousses de faibles magnitudes sont enregistrées chaque mois en Haïti et, pour l’année 2024, le réseau de surveillance a constaté environ 800 secousses.

Ce sont les départements des Nippes, du Nord-Ouest et de l’Ouest qui ont été les plus actifs mais les secousses ont touché tout le pays, dit Claude Prepetit.

« Nous sommes un pays à risque sismique », il faut prendre des mesures préventives pour limiter les dégâts », dit-il, soulignant que cela peut se faire par l’éducation, la préparation et la façon de construire les bâtiments publics et privés.

Vant Bèf INFO (VBI)

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