Securite : incertitudes sur l’avenir de la mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti

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La Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS), dirigée par le Kenya, traverse une zone de turbulence. Le manque de financement menace sérieusement sa pérennité, alors que les États-Unis tardent à débloquer les fonds promis et que les discussions au Conseil de sécurité de l’ONU restent sans issue concrète. À ce jour, seulement 21 millions de dollars ont été versés sur les 110 millions annoncés, selon le Miami Herald.

Port au Prince, le 3 mai 2025
Ce déficit budgétaire compromet directement l’efficacité de la mission, dont les effectifs n’ont jamais atteint le seuil initialement prévu de 2 500 soldats. Un désengagement progressif se dessine également du côté de certains pays contributeurs, qui semblent revoir à la baisse leur engagement dans ce projet international.
Cette situation alimente l’inquiétude au sein de la population haïtienne, mais aussi chez les autorités locales. La Police nationale d’Haïti (PNH), en grande difficulté face à l’escalade de la violence, comptait sur la MMAS comme un appui stratégique dans la lutte contre les gangs armés et le terrorisme local.
Face à ces incertitudes, une question épineuse se pose : le Conseil présidentiel de transition (CPT) peut-il envisager de faire appel à une entreprise de sécurité privée pour combler le vide sécuritaire ? Interrogé sur le sujet, le ministre de l’Économie et des Finances, Alfred Métellus, a récemment déclaré que toutes les options doivent être envisagées lorsque la paix et la stabilité sont en jeu, dans l’optique d’une relance durable du pays.
Vant Bèf Info (VBI )
À ce jour, seulement 21 millions de dollars ont été versés sur les 110 millions annoncés, selon le Miami Herald.
les effectifs n’ont jamais atteint le seuil initialement prévu de 2 500 soldats..
La seule conclusion logique est que les Pyromanes n’ont voulu que donner l’impression d’éteindre un feu qu’ils ont eux-mêmes allumé.
Tant et aussi longtemps que les blancs trouveront des commandeurs pour nous diriger rien ne changera. Seul un sursaut national peut endiguer l’insécurité mais pour cela il va falloir nous débarrasser de nos paradigmes tels que :
Pito nou lèd nou la
depi gen la vi gen lespwa
rezinyasyon fè lôm……
J’ai vécu le déchoukaj de 1986 où 30 000 macoutes n’ont pas pu résister au déferlement de la rage populaire.. À bon entendeur salut .