Donald Trump célèbre ses 100 jours de retour au pouvoir dans le Michigan

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Un discours offensif, des promesses populistes et un plaidoyer pour l’industrie automobile américaine

Macomb, Michigan, le 30 avril 2025. — Pour marquer ses 100 premiers jours de retour à la Maison Blanche, Donald Trump a tenu un rassemblement mardi dans le Michigan, État stratégique et fétiche de ses campagnes. Devant près de 2 000 partisans et une centaine d’ouvriers de l’automobile, il a vanté son action économique, défendu sa politique migratoire et attaqué vertement les institutions judiciaires américaines.

Dès l’ouverture de son discours, Trump a dénoncé des décennies de politiques qu’il juge néfastes pour Detroit, affirmant :

« Après des décennies de politiciens qui ont détruit Détroit pour donner le pouvoir à Pékin, ils ont enfin un défenseur des travailleurs à la Maison Blanche. »

Il a promis de mettre « le Michigan en premier » dans sa stratégie économique, vantant un nouvel accord conclu avec des géants de l’automobile pour alléger les tarifs douaniers sur deux ans.

Le président a souligné que depuis le 20 janvier, son administration mène « le changement le plus profond à Washington depuis un siècle ». Il affirme vouloir :

mettre fin à l’immigration illégale,

rétablir les emplois industriels,

protéger les ouvriers américains,

faire adopter « la plus grande réduction d’impôts de l’histoire ».

Attaques contre les juges et la Réserve fédérale

Trump n’a pas mâché ses mots contre les tribunaux ayant bloqué certaines de ses mesures, notamment migratoires. Il les a qualifiés de « juges communistes et de gauche radicale », en référence à leur opposition à l’usage de la loi sur les Ennemis étrangers — loi qu’il a invoquée pour expulser des Vénézuéliens vers une prison au Salvador.

Il s’en est aussi pris au président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, pour son refus de baisser les taux d’intérêt.

Trump a choisi Macomb, bastion ouvrier où il a conquis plus de 10 points aux démocrates en trois élections successives. Il a rappelé que le Michigan est « son bastion », étant le seul républicain à y avoir gagné depuis 1988.

Son discours, long de 90 minutes, s’est achevé sur des promesses de réductions fiscales ciblant notamment les pourboires, la sécurité sociale et les heures supplémentaires, qu’il qualifie de « grande et magnifique loi ».

Vant Bèf Info ( VBI)

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