Des Dominicains souhaitent qu’Haïti soit reconnu par l’ONU comme une menace pour la région
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Port-au-Prince, le 8 janvier 2018.- Alors que le chancelier dominicain, Miguel Vargas Maldonado, a fait savoir le 2 janvier 2019 que la question des « conséquences des catastrophes naturelles sur la paix et la sécurité » serait la priorité de son pays à la tête du Conseil de sécurité des Nations unies, des responsables de partis politiques dominicains tentent de faire ajouter le dossier d’Haïti à l’agenda.
La droite dominicaine compte, en effet, profiter du mandat provisoire de leur pays pendant le mois de janvier à la tête du Conseil de sécurité pour porter l’ONU à considérer Haïti comme une menace pour la région.
Le parti « Fuerza Nacional Progresista » (Force nationale progressiste) a donc sauté sur l’occasion de poursuivre son plaidoyer contre les Haïtiens. Dans un communiqué, ledit parti estime que ce serait une « erreur grave » de la République Dominicaine, si elle ne profitait pas de sa présence à la tête de la plus haute instance internationale pour dénoncer le désastre écologique et sanitaire qui font d’Haïti une menace contre la sécurité régionale et hémisphérique.
D’autres leaders politiques dont le président du parti de l’opposition (Partido revolucianario moderno-Parti révolutionaire moderne en français), Jose Ignacio Paliza invitent le Président Danilo Medina à s’engager dans cette direction. Sur les réseaux sociaux, des internautes relaient le même point de vue dans une atmosphère de vive polémique.
L’Assemblée générale de l’ONU avait élu, le 8 juin 2018, l’Allemagne, l’Afrique du Sud, la Belgique, l’Indonésie et la République dominicaine comme membres non permanents du Conseil de sécurité. Leur mandat a débuté le 1e janvier 2019.
Vant bèf info (VBI)