Recrudescence de l’insécurité: la SOHACEP dénonce des autorités « inactives »
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Le climat d’insécurité prévalant dans le pays s’empire chaque jour. Les bandits continuent d’étendre leurs tentacules et les autorités semblent, de plus en plus, en manque d’arguments devant la détermination des gangsters à occuper de nouveaux territoires.
Port-au-Prince, le 16 avril 2025 .En conférence de presse, hier mardi, les dirigeants de la Société Haïtienne de Criminologie et d’Études Pénales (SOHACEP) ont vivement critiqué ce qu’ils appellent l’inaction des autorités.
Ils ont plaidé en faveur de la démission des membres du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) composé du Pîremier ministre Alix Didier Fils-Aimé, du ministre de la Justice Dr Patrick Pélissier, du ministre de l’Intérieur Paul Antoine Bien-Aimé, du directeur général de la PNH Normil Rameau et du secrétaire d’État à la sécurité publique Mario Andrésol.
Ils n’ont pas de véritables plans d’actions alors qu’ils se battent entre eux, dénonce l’organisation dirigée par Dr Luckner Edouard.
Ces dirigeants sont incapables de nous protéger et de garantir notre sécurité, fustige le criminologue, évoquant les récentes « prises » de la coalition criminelle dénommée « Viv Ansanm » à savoir Saut-d’Eau, Mirebalais et trois des cinq sections communales de Kenscoff.
Les autorités se montrent irresponsables, voire complices, dit le numéro un de la SOHACEP, dénonçant les “bandi ak sapat” qui terrorisent la population aussi bien que ceux à cravates qui les alimentent et qui sont dans les secteurs politique et économique.
La SOHACEP dénonce également le coordonnateur du Conseil présidentiel de Transition (CPT), Fritz Alphonse Jean qui semble se démarquer des idéaux de l’Accord de Montana dont il est le représentant au Conseil.
Il faut en urgence, selon la SOHACEP,
un plan national de sécurité qui tient compte des compétences des criminologues, des psychologues, des sociologues et des experts en sécurité publique, entre autres.
Contribuer à la réduction, de manière significative et durable, de la criminalité dans le pays, tel
Vant Bèf Info (VBI)