Sept ans après, toujours aucune réponse sur la disparition de Vladjimir Legagneur

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Sept ans après sa disparition, le mystère entourant le sort du photojournaliste Vladjimir Legagneur demeure entier. Parti réaliser un reportage à Gran Ravin, le 14 mars 2018, il n’est jamais revenu. Depuis, la justice haïtienne reste muette, laissant l’affaire sombrer dans l’oubli.

Port-au-Prince, le 14 mars 2025 – Dès les premiers jours de sa disparition, des indices avaient été retrouvés, dont un chapeau et des restes humains, alimentant l’espoir d’un dénouement rapide. Pourtant, l’attente des résultats d’un test ADN n’a jamais abouti, et aucune avancée significative n’a été réalisée. Malgré quelques arrestations, aucune responsabilité n’a été établie et le dossier semble avoir été abandonné par les autorités judiciaires.

L’affaire Legagneur est loin d’être un cas isolé. En Haïti, la violence contre les journalistes est une réalité persistante, souvent marquée par l’inaction des autorités. L’absence de justice dans ce dossier illustre l’incapacité de l’État à protéger les travailleurs de la presse et à garantir le respect du droit à l’information.

Au fil des années, la pression médiatique et populaire s’est affaiblie, étouffée par le silence gouvernemental et l’indifférence des institutions. Malgré les appels répétés des organisations de défense des droits de la presse, aucune réponse officielle n’a été apportée sur l’état de l’enquête.

Pourquoi l’enquête n’a-t-elle jamais abouti ? Qui a intérêt à ce que cette affaire reste dans l’ombre ? Sept ans après, le nom de Vladjimir Legagneur reste synonyme d’impunité, révélant l’échec d’un système judiciaire incapable d’apporter vérité et justice.

Wideberlin Senexant
Vant Bèf Info (VBI)