Exode massif à Delmas 30, les habitants appellent à l’aide
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Depuis l’attaque meurtrière de la coalition criminelle Viv Ansanm dans la nuit du 24 au 25 février, Delmas 30 est en proie à un exode massif. Des familles entières fuient leurs maisons, cherchant désespérément un refuge plus sûr. Valises à la main, accompagnés d’enfants en bas âge, ces déplacés racontent leur détresse et dénoncent l’inaction des autorités face à la montée de la violence.
Delmas, 6 mars 2025 – « Si l’État ne fait rien, c’est qu’il cautionne ces actes criminels », s’indigne une résidente contrainte à l’exil. Comme elle, de nombreux habitants dénoncent la passivité des autorités face aux gangs armés qui prennent progressivement le contrôle de la zone. Déjà, la peur s’installe dans les quartiers voisins, notamment Christ-Roi, Delmas 17, 19 et 32, où les activités, y compris scolaires, sont paralysées.
Des camions chargés de meubles quittent la zone en continu, signe de l’ampleur de la fuite. « Les bandits sont furieux. Ils veulent nous terroriser et nous sommes impuissants », témoigne un habitant de 60 ans, contraint de quitter son quartier après 38 ans.
Face à cette situation critique, les résidents appellent à une intervention urgente des autorités pour éviter que les gangs ne prennent totalement le contrôle de cette zone stratégique de la capitale.
Jean Gilles Désinord
Vant Bèf Info (VBI)
A bon tekwèn te élimine yo ak dwòn ap agase yo joure yo sou tout entenet se pa mantalite sa nou genyen ? Sam’ wè nou poste sou entènet pou agase yo, kounyeya nou pa ka ap plenyen la … N’ap konn jòj, nou gen poun’ konn moun wi e si se konsa pou sistem Duvalier-a rekomanse lap rekomanse paske yo pap kite Ayiti janl’ ye-a , yap epwouvel jis yo metel’ nan dimansyon yo bezwenl’ lan .