Assassinat de Jovenel Moïse : Martine Moïse réclame la déclassification des documents du FBI
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Près de quatre ans après l’assassinat du président haïtien Jovenel Moïse, sa veuve, Martine Moïse, continue de réclamer justice. Dans une publication sur le réseau social X, l’ancienne Première Dame a interpellé Donald Trump, demandant la déclassification des documents du FBI et du Département d’État relatifs à ce crime.
Un crime toujours sans réponse
Port-au-Prince, le 10 février 2025 – Martine Moïse affirme que son mari a été assassiné pour avoir tenté de réformer l’économie et lutter contre la corruption des oligarques haïtiens. « Cela a conduit à plusieurs tentatives d’assassinat contre lui, avant que l’une d’elles ne réussisse », a-t-elle écrit. Selon elle, les responsables de ce meurtre ont pris le contrôle de l’exécutif et de la justice haïtienne, gouvernant désormais avec le soutien des gangs.
Elle exhorte les autorités à nommer un Premier ministre conformément à l’article 149 de la Constitution afin de rétablir l’ordre constitutionnel et organiser des élections libres et transparentes.
Un appel à Donald Trump et aux figures influentes
Dans son message, Martine Moïse a tracé un parallèle entre Donald Trump et son mari : « Comme vous, il a entrepris de profondes réformes économiques pour stopper des milliards de dollars de corruption. Comme vous, il a été la cible d’une campagne de diffamation et de tentatives d’assassinat. Mais contrairement à vous, il a été tué. »
Elle a également sollicité le soutien de personnalités influentes, dont Elon Musk, Marco Rubio, Tucker Carlson, Joe Rogan et Melania Trump, dans sa quête de justice.
Un dossier toujours opaque
L’assassinat de Jovenel Moïse, survenu le 7 juillet 2021, reste entouré de zones d’ombre. Malgré plusieurs arrestations et une enquête internationale impliquant des ressortissants étrangers, les commanditaires de ce crime n’ont toujours pas été traduits en justice.
Le nouvel appel de Martine Moïse remet sur le devant de la scène un dossier sensible qui continue de diviser l’opinion publique haïtienne et internationale.
Widberlin Senexant
Vant Bèf Info (VBI)