Un ancien ministre de la justice a dressé un bilan catastrophique de la gestion de l’équipe au pouvoir en matière de sécurité
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Les gangs armés retranchés tant dans la capitale qu’ en régions ont déjà, malheureusement, à leur actif des massacres. Secret de polichinelle. L’équipe de transition n’a pas fait le poids face à la terreur de ces bandits.
Le mardi 4 février 2025. Au stade de la crise de l’insécurité qui sape le socle existentiel de la société, l’ex ministre de la justice et de la sécurité publique Lucmane Delile, en conférence de presse, tenue le lundi 3 février ,a interpellé les autorités haïtiennes, censées établir pour protéger les vies et les biens.
L’ancien ministre de la justice, membre de Citoyen Debout, maitre Lucmane Delile,
a dressé un bilan catastrophique de la gestion de l’equipe au pouvoir incapable, selon lui, de garantir la sécurité des citoyens. C’est inadmissible de constater des massacres en série dans la capitale qu’à l’échelle régionale, a déploré l’ex commissaire du gouvernement de la capitale, faisant ainsi allusion aux derniers assauts lancés contre la commune de Kenscoff le 27 et 28 janvier 2025.
Au vu et au su des autorités etablies à la faveur d’une crise politique persistante, de paisibles citoyens ont été tués, les cadavres de certaines victimes calcinés, abandonnés aux chiens affamés. Des maisons ont été incendiées, des jardins détruits. Des morts sans sépulture, des localités vidées de leurs occupants, projettent la désolation, et la peur constante.
Cette situation , de l’avis de l’ex ministre est une preuve irréfutable de l’incompétence de l’État, donnant le champ libre aux criminels qui font couler du sang ici et là, qui pis est, aucun signe ne laisse présager une éventuelle amélioration au quotidien de la population civile encore sur le qui vive, a dénoncé maître Delile.
Cette gestion calamiteuse de la situation délétère illustre le cynisme, l’inaction des dirigeants, qui s’en foutent pas mal des soucis d’un nombre important de citoyens pour la plupart des agriculteurs viscéralement attachés à la terre, et ne représentent pas un danger pour la société. Pourtant, au plus haut sommet de l’État, les dignitaires se déplacent avec une flotte de véhicules luxueux, bien escortés, ils se la coulent, douce, attendent aisément à quand le tour des prochaines victimes. Et la vie continue!
Vant BEF Info