Une bataille juridique contre le décret anti-droit du sol de Trump
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Vingt-deux États américains, dont la Californie et New York, ont déposé une plainte contre le président Donald Trump suite à la signature, le 20 janvier, d’un décret révoquant la citoyenneté automatique pour les enfants de migrants nés aux États-Unis. Cette décision controversée remet en question le 14e amendement de la Constitution, qui garantit ce droit depuis 1868.
New York, le 21 janvier 2025 – Les procureurs généraux des États plaignants accusent Donald Trump d’avoir outrepassé ses prérogatives constitutionnelles en tentant de modifier un droit fondamental par un simple décret présidentiel. En parallèle, des organisations de défense des droits civiques, comme l’American Civil Liberties Union (ACLU), ont engagé des recours judiciaires pour bloquer l’application de cette mesure. Elles estiment qu’elle pourrait créer une population d’enfants nés sur le sol américain sans statut de citoyenneté, ce qui constituerait une violation des droits humains et un dangereux précédent juridique.
Prévu pour entrer en vigueur dans 30 jours, ce décret risque de déclencher une bataille juridique sans précédent. Les experts juridiques soulignent qu’il s’agit d’une attaque directe contre les principes fondamentaux inscrits dans la Constitution américaine, en particulier le 14e amendement, qui établit que toute personne née sur le territoire des États-Unis est automatiquement citoyenne.
Ce décret s’inscrit dans la continuité des politiques d’immigration controversées de l’administration Trump, relançant un débat national sur la citoyenneté, l’immigration et l’interprétation des droits constitutionnels. Les opposants, tant au niveau des États que des organisations, se disent déterminés à empêcher sa mise en œuvre.
Belly-Dave Bélizaire
Vant Bèf Info (VBI)