Donald Trump nomme Sylvester Stallone, Mel Gibson et Jon Voight comme envoyés spéciaux pour Hollywood

Getting your Trinity Audio player ready...

Le président élu des États-Unis, Donald Trump, annonce la nomination de trois figures emblématiques du cinéma pour revitaliser l’industrie hollywoodienne. Une initiative qui vise à redorer le blason d’un secteur qu’il juge en déclin.

Le président élu Donald Trump a surpris en nommant jeudi les acteurs et réalisateurs Sylvester Stallone, Mel Gibson et Jon Voight comme envoyés spéciaux pour Hollywood. Cette décision, annoncée sur Truth Social, vise à « ramener Hollywood plus grand, meilleur et plus fort que jamais », après ce qu’il décrit comme une perte de dynamisme à l’international ces dernières années.

Trump, qui prêtera serment le 20 janvier prochain sur les marches du Capitole, entend faire de cette initiative un levier pour redynamiser l’industrie cinématographique américaine. « Ils m’aideront en tant qu’envoyés à redonner à Hollywood sa grandeur, après des années marquées par de nombreux problèmes », a déclaré le leader républicain.

Des figures controversées au cœur du projet

Sylvester Stallone, connu pour son rôle emblématique dans Rocky, a exprimé son soutien à Trump lors d’un dîner après sa victoire présidentielle, le comparant même au président George Washington, figure fondatrice des États-Unis. De son côté, Mel Gibson, réalisateur de Braveheart, a tenu des propos controversés en critiquant la vice-présidente Kamala Harris, l’accusant d’un manque d’intelligence. Jon Voight, acteur primé pour Midnight Cowboy, est également connu pour son soutien sans faille à Trump.

Une industrie à revitaliser

Cette initiative intervient dans un contexte où Hollywood fait face à des défis majeurs, notamment une baisse des revenus à l’international. En créant ce poste d’envoyés spéciaux, Trump espère attirer de nouvelles opportunités commerciales et renforcer l’image de l’industrie américaine du cinéma sur la scèn e mondiale.

L’annonce, bien que saluée par certains, suscite des critiques, notamment en raison des figures choisies, souvent perçues comme polarisantes. Reste à voir si cette démarche permettra à Hollywood de retrouver sa place de leader culturel et économique.

Yves Manuel

Vant Bèf Info
Avec AP