Cessez-le-feu entre Israël et le Hamas : une lueur d’espoir
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Après plus d’un an de conflit meurtrier, Israël et le Hamas on fconclu un accord de cessez-le-feu ce 15 janvier 2025, mettant fin à 15 mois de violence à Gaza. Cette trêve, qui débutera le 19 janvier et durera 42 jours, a été négociée avec l’aide du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis.
Gaza, le 15 janvier 2025 – Cet accord représente une lueur d’espoir pour la population de Gaza, gravement affectée par les combats incessants. Il prévoit la libération de 33 otages israéliens capturés lors des attaques d’octobre 2023, en échange de centaines de prisonniers palestiniens, dont des femmes et des mineurs. Par ailleurs, Israël commencera à retirer ses forces de certaines zones de Gaza, permettant un retour progressif des civils déplacés.
L’accord inclut également l’acheminement d’une aide humanitaire d’urgence et des efforts de reconstruction immédiats. Ce processus ne s’arrête pas là, car des négociations supplémentaires devront aborder la libération d’autres otages et la stabilisation durable de la région.
Caroline Seguin, responsable de Médecins Sans Frontières, a exprimé sa satisfaction :
« On est content que les otages soient libérés et que les bombes arrêtent de tomber dans la bande de Gaza », a-t-elle déclaré.
Cependant, elle a également souligné l’incertitude de la situation sur le terrain.
D’autres leaders internationaux ont salué l’accord. Le chancelier allemand Olaf Scholz y voit une occasion de mettre fin à la guerre, tandis que le président turc Recep Tayyip Erdoğan a souligné son rôle clé dans la stabilité régionale. António Guterres, secrétaire général de l’ONU, a exprimé son soutien à la mise en œuvre de l’accord. Le président américain Joe Biden a attribué cette avancée à des mois de diplomatie intense et a indiqué avoir travaillé en équipe avec Donald Trump.
Malgré ces avancées, des défis majeurs subsistent. L’accord repose sur la confiance et la coopération des deux parties, une condition difficile à maintenir après tant de mois de conflits.
Les observateurs internationaux restent prudents quant à la capacité des négociateurs à garantir le respect des engagements pris. La mise en œuvre de cette trêve pourrait ouvrir la voie à des négociations plus larges en faveur d’une paix durable.
Belly-Dave Bélizaire
Vant Bèf Info (VBI)
Avec France 24