« Il se couronne dictateur » : quatre pays exigent une transition démocratique au Venezuela

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L’Équateur, le Panama, le Costa Rica et la République dominicaine ont fermement rejeté l’investiture de Nicolás Maduro pour un troisième mandat au Venezuela. Ces pays, membres de l’Alliance pour le développement en démocratie (ADD), ont dénoncé une cérémonie qu’ils qualifient d’« illégitime » et fruit d’une « fraude électorale imposée par la terreur d’État ».

Président depuis 2013, Nicolás Maduro a prêté serment malgré la désapprobation des États-Unis, de l’Union européenne et de plusieurs pays d’Amérique latine. Ces acteurs internationaux remettent en cause la légitimité du scrutin du 28 juillet.

De son côté, l’opposant Edmundo González Urrutia, qui affirme avoir remporté ces élections, a condamné l’investiture, la qualifiant de « coup d’État ». « Il se couronne dictateur », a-t-il déclaré dans une vidéo publiée depuis l’exil.

Selon le Conseil électoral vénézuélien, Maduro aurait obtenu 52 % des voix. Cependant, aucun décompte détaillé des votes n’a encore été publié, en dépit des obligations légales. L’opposition assure que González Urrutia a recueilli 70 % des suffrages.

L’ADD affirme disposer de preuves démontrant que « l’électorat a voté pacifiquement et massivement » en faveur de l’opposant.

Appel à une transition démocratique

Dans un communiqué, l’ADD réitère son engagement à œuvrer avec la communauté internationale en faveur d’une transition démocratique au Venezuela. « Il est urgent de mettre fin à cette période marquée par l’oppression et les violations systématiques des droits humains », précise l’organisation.

Yves Manuel

Vant Bèf Info

Par ailleurs, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, suit la situation « avec une grande inquiétude » et demande la libération de toutes les personnes « détenues arbitrairement » au Venezuela.

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