La Fondation Je Klere appelle à la démission du pouvoir en place, incapable de mater l’insécurité
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La Fondation Je Klere (FJKL) a exprimé, dans une note publiée ce mercredi, son mécontentement face à la situation d’insecurité combien chaotique qui frappe Haïti. L’organisation de défense des droits humains a interpellé le chef du gouvernement intérimaire, Alix Didier Fils-Aimé, ainsi que les membres du Conseil de la Transition (CPT), leur demandant de se retirer s’ils sont incapables de résoudre la crise de l’insécurité qui secoue le pays.
Port-au-Prince, le 25 décembre 2024: La FJKL a réagi en ces termes après une attaque armée menée par des membres de la coalition de gangs Viv Ansanm lors d’une tentative de réouverture de l’Hôpital Général de Port-au-Prince. L’attaque a coûté la vie à deux journalistes et à un policier, mettant en lumière l’ampleur de la menace que représentent ces groupes criminels pour la population civile et les institutions publiques.
Pour la FJKL, cet incident témoigne de l’incapacité des autorités en place à protéger la vie des citoyens et à restaurer l’ordre dans le pays. Selon l’organisation, ces violences démontrent un manque criant de leadership et une défaillance criante de l’état face à ce climat incertain. La Fondation estime que le gouvernement intérimaire, dans son état actuel, n’a ni la capacité ni la volonté de mettre fin à l’impunité et de garantir la sécurité des Haïtiens.
L’organisation appelle donc à une prise de responsabilité immédiate et réclame la démission des membres du gouvernement intérimaire, estimant que seul un changement de direction pourra offrir une chance de rétablir la stabilité et la paix en Haïti.
Si d’autres organismes de défense des droits humains s’impatientent de voir un changement significatif de la situation actuelle, la FJKL, à l’avant garde, croit qu’on ne peut rien avec cette équipe gouvernementale, par conséquent, elle doit tirer sa révérence.
VANT BÈF INFO (VBI)