Attaque meurtrière à l’hôpital militaire : le RENAGSANG pointe la responsabilité du ministre de la Santé

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Le Réseau National des Groupes Sanguins de Rhésus Négatifs (RENAGSANG) a fermement dénoncé l’attaque armée survenue ce mardi 24 décembre 2024 à l’hôpital militaire, lors d’une tentative de réouverture de l’Hôpital général, le plus grand centre hospitalier du pays.

Cet assaut sanglant a fait au moins trois morts, dont deux journalistes et un policier, ainsi que plusieurs blessés graves principalement des membres de la presse.

Dans un communiqué, le RENAGSANG accuse le ministre de la Santé publique et de la Population, Dr Duckenson Lorthé BLÉMA d’avoir gravement sous-estimé les risques liés à la réouverture de l’hôpital dans un contexte de grande insécurité. Cette décision irresponsable a coûté la vie à des citoyens qui servaient le pays dans des conditions déjà difficiles, a souligné le réseau.

Appel à des sanctions judiciaires

Le RENAGSANG appelle le Conseil présidentiel de transition (CPT) et le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé à engager des poursuites judiciaires contre le ministre de la Santé. Selon l’organisme, ce drame est une conséquence directe de négligences flagrantes qui auraient pu être évitées avec une meilleure évaluation des risques.

Solidarité et prise en charge des victimes

L’organisation humanitaire a exprimé sa profonde solidarité envers les journalistes touchés par cette tragédie ainsi que l’ensemble de la corporation. Elle exhorte également les autorités à prendre en charge les soins des blessés et à soutenir les familles des victimes.

Cet incident tragique vient rappeler une fois de plus la précarité de la situation sécuritaire en Haïti, où même les institutions de santé et les professionnels des médias ne sont pas épargnés par la violence.

Vant Bèf Info (VBI)

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