Journalistes livrés à la boucherie, un policier tué : la négligence et l’irresponsabilité du ministre de la Santé

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Selon un bilan partiel, environ sept journalistes reporters ont été grièvement blessés par balles, l’un d’entre eux a succombé sur place, et un policier a perdu la vie lors d’une attaque armée menée par la coalition ViV Ansanm dans le périmètre de l’Hôpital Général, ce mardi 24 décembre 2024. Cet incident s’est produit dans un contexte où le ministre de la Santé publique, Dr Duckenson Lorthe Bléma, tentait de relancer les services de l’hôpital à l’occasion des fêtes de Noël.

Port-au-Prince, le 24 décembre 2024.- Les circonstances de cette attaque soulèvent de vives interrogations. Selon plusieurs journalistes présents sur les lieux, l’incident aurait été facilité par une absence totale de mesures de sécurité. Le périmètre de l’hôpital, en pleine réouverture, semblait dépourvu de toute protection efficace. De nombreux observateurs estiment que les victimes ont été délibérément prises pour cibles, livrées sans défense aux bandes armées.

Des témoins sur place rapportent que les journalistes, souvent en première ligne lors d’événements dramatiques, se sont retrouvés dans une situation de piège, sans aucune forme de soutien. Ces témoignages mettent en lumière une indifférence alarmante face à la sécurité des reporters, dont la mission est de relater les faits, même dans des contextes à haut risque. Cette négligence semble également avoir touché les forces de l’ordre, avec la mort d’un policier, ajoutant une dimension tragique à un climat déjà tendu.

Réaction de la Présidence

Quelques heures après l’attaque, la Présidence a réagi en publiant un message sur sa page Facebook. Le message, bien que solennel, reflète la gravité de la situation :
« Ce qui s’est passé aujourd’hui, le jour de Noël, à l’Hôpital Général, où des membres de la population, des journalistes et des policiers ont été victimes, est inacceptable. Nous exprimons nos plus sincères condoléances aux familles des victimes, en particulier à la PNH et à toutes les associations de journalistes. Nous garantissons que cet acte ne restera pas sans conséquences. »

Les questions demeurent

Pourquoi le périmètre de l’Hôpital Général n’a-t-il pas été protégé adéquatement par les forces de l’ordre quelques heures avant l’incident ? Pourquoi les journalistes, victimes de ce drame, se sont-ils retrouvés livrés à eux-mêmes dans une zone sans défense ?
Le temps des réponses est venu. Les familles des victimes, ainsi que la société dans son ensemble, attendent des actions concrètes des autorités compétentes. La version des faits du ministre de la Santé publique, Dr Duckenson Lorthe Bléma, est également attendue pour faire la lumière sur ce drame.

Judelor Louis Charles

VANT BÈF INFO (VBI)

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