Droits humains : appel au calme du « Collectif défenseurs plus » face à la montée des actes de violence en Haïti

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Port-au-Prince, le 27 novembre 2018.- Le « Collectif défenseurs plus » dit constater et condamner, à travers un communiqué publié le 26 novembre, « la montée des actes de violence et de criminalité dans le pays ».

L’un des co-directeurs du « Collectif défenseurs plus », Antonal Mortimé (archives)

L’organisation de défense des droits humains a également déploré les cas d’assassinat crapuleux enregistrés dans le pays au cours du mois de novembre 2018 et la recrudescence des actes de lynchage. Cette pratique, selon le Collectif, « prouve grandement le manque de confiance des citoyens en la justice haitienne ».

 

Aussi, l’organisation a-t-elle rappelé la découverte, à La Saline, le 14 novembre 2018, de plus d’une dizaine de cadavres et le lynchage de deux (2) présumés voleurs qui auraient tué un homme, à Mirebalais (Centre). Après cet acte, des membres de la population ont parcouru les rue de la ville avec les cadavres calcinés.

 

Même les policiers n’en sont pas épargnés, a précisé ledit communiqué. Le 19 novembre, Jurond Durosier, un policier de la 22e promotion a été tué avant d’être brûlé par des individus non identifiés au Carrefour de l’aviation (Port-au-Prince). Un autre agent, Jhonny Jocelyn Charles, a connu le même sort sur la Route nationale # 2 (RN2), le 21 novembre, à Miragoane (Nippes).

 

« Le samedi 24 novembre dernier, suite à une altercation qui s’est produite dans la zone de Fonds Parisiens à Malpasse, six (6) personnes dont quatre (4) agents douaniers et deux (2) civils ont perdu la vie », a déploré le « Collectif des deffenseurs plus ».

 

Ce dernier en profite pour lancer un appel au calme et à la tolérance à la population haïtienne. Il appelle au respect des articles 6 et 7 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ratifié par Haiti. Les articles susmentionnés garantissent le droit à la vie et interdisent les traitements cruels et inhumains infligés à la personne humaine, a expliqué l’organisation de défense des droits humains.

 

Au terme de ce communiqué, qui porte la signature de Antonal Mortimé, le Collectif défenseurs plus exorte l’État haïtien à adopter des mesures légales en vue de réprimer ces comportements odieux.

 

Vant bèf info (VBI)