Lutte contre la criminalité : la SOHACEP s’engage et propose des pistes de solution
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La Société haïtienne de Criminologie et d’Etudes pénales (SOHACEP) se dit plus que jamais déterminée à apporter sa contribution à la lutte contre la criminalité en Haïti. Son engagement s’inscrit sur différents niveaux, la prévention de la criminalité et la sensibilisation, entre autres.
Pétion-Ville, le 3 décembre 2024. En conférence de presse ce mardi, le président de la SOHACEP, le docteur et criminologue Luckner Édouard, a annoncé la relance officielle des activités de cette structure dans un contexte marqué par la recrudescence des actes de criminalité et de grand banditisme dans le pays.
Il déplore qu’au niveau étatique, les mesures adéquates n’aient pas été adoptées pour prévenir la criminalité, rendant presque impossible la vie dans la cité.
L’Etat doit assumer ses responsabilités et fermer les vannes de la criminalité, dit-il, rappelant que l’une des principales missions des autorités c’est de garantir la sécurité et le bien-être des citoyens.
Malheureusement, déplore-t-il, l’Etat se fait complice des criminels car il y a trop de corruption dans le pays. Il faut des solutions durables aux problèmes de la criminalité.
La SOHACEP se dit prête à participer à l’élaboration d’un plan national de sécurité, soulignant qu’elle dispose de ressources humaines compétentes, qualifiées et expérimentées.
La police et l’armée, ne devraient pas être les seules entités engagées dans la lutte contre la criminalité, a-t-il dit, soulignant que l’élaboration de ce plan national de sécurité doit se faire avec l’appui des techniciens, notamment des sociologues, des psychologues, des anthropologues et des criminologues.
La lutte contre la criminalité n’est pas l’affaire des politiciens mais celle des techniciens, rappelle-t-il, soulignant que les criminels à col blanc sont ceux-là qui alimentent la plus grande criminalité dans le pays.
On ne peut pas lutter de manière efficace contre la criminalité en s’ attaquant uniquement aux criminels à sandales et laisser ceux à col blanc, a indiqué le criminologue.
Dodeley Orelus
Vant Bèf Info (VBI)