Gardez vos plats chauds, aidez nous à regagner nos demeures: le cri des déplacés de solino

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La vie dans les abris provisoires est un véritable enfer pour ces citoyens autrefois installés paisiblement dans leurs communautés. Ils sont exposés au soleil, ne sont pas à l’abri des averses ,et contraints de vivre dans des conditions insalubres, ces déplacés appellent les autorités à garantir les conditions sécuritaires nécessaires pour  retourner chez eux.

Delmas, 29 novembre 2024. Lors d’une conférence de presse donnée ce vendredi au Quartier général du parti EDE à Delmas 58, ces victimes de la violence des gangs ont exprimé leur mécontentement face à l’assistance humanitaire limitée à la distribution de plats chauds,alors que les besoins essentiels ne sont toujours pas pris en considération.

« Nous n’avons pas besoin de plats chauds, nous exigeons la sécurité pour pouvoir rentrer chez nous », ont scandé ces déplacés, dénonçant la gestion fantaisiste  de leur situation très précaire.

Parmi eux, des nourrissons, des femmes enceintes et de personnes handicapées endurent des conditions inhumaines dans les camps provisoires. Ces camps, installés notamment dans les locaux de l’Office de Protection du Citoyen et du parti politique KID à Bourdon, manquent cruellement d’eau potable, d’hygiène et d’infrastructures de protection contre les intempéries. Lors des averses, ces familles n’ont pas de sommeil.

Le retour dans leurs quartiers d’origine reste leur principale revendication. Ces citoyens exhortent les autorités de la transition à agir rapidement pour rétablir la sécurité dans leurs communautés.

Actuellement, ces déplacés sont répartis dans 30 camps de fortune où des milliers de personnes vivent dans des conditions précaires, mettant gravement en danger leur santé et leur dignité.

Jean Allens Macajoux 
Vant Bèf Info ( VBI)

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