27 ans après le naufrage de la « Fierté Gonâvienne », des Gonâviens plaident pour une amélioration du trafic maritime

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Ce dimanche marque le 27e anniversaire du tragique naufrage du bateau « Fierté Gonâvienne », qui avait coûté la vie à environ 290 personnes en 1997. Près de trois décennies plus tard, des jeunes Gonâviens expriment leur frustration face à l’absence de mesures concrètes pour améliorer les conditions du transport maritime dans la région.

La Gonâve, le 8 septembre 2024 – Le 8 septembre 1997, sous l’administration du président René Préval, Haïti a été frappée par l’une de ses pires catastrophes maritimes. Le naufrage de la « Fierté Gonâvienne » a laissé un lourd bilan humain, mais malgré l’ampleur de la tragédie, peu de progrès ont été réalisés pour sécuriser le trafic maritime entre les îles.

Pour commémorer cette date sombre, des organisations de jeunes ont organisé une messe de requiem en mémoire des victimes, suivie d’une marche pacifique. Cette marche a conduit les participants à déposer une offrande florale en l’honneur des disparus, un geste symbolique de leur engagement à ne jamais oublier la tragédie.

Des appels à l’action renouvelés

Lors de cette commémoration, les jeunes participants n’ont pas caché leur colère face à l’inaction des autorités. Ils ont dénoncé les risques toujours présents dans le transport maritime, soulignant l’urgente nécessité d’inspecter régulièrement les bateaux et de renforcer la sécurité maritime. Leur revendication est claire : protéger les usagers de la mer pour éviter qu’une nouvelle tragédie ne se produise.

Malgré les appels répétés au fil des années, la situation reste inchangée, laissant ces jeunes Gonâviens avec un sentiment d’abandon. Pour eux, l’amélioration du transport maritime est une priorité absolue pour éviter que l’histoire ne se répète.

Jean Allens Macajoux
Vant Bèf Info (VBI)

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